Si en thérapie brève il n’est pas nécessaire de toujours remonter à l’enfance, en revanche ces formes de thérapies sont particulièrement bien adaptées quand le patient est un enfant.
La PNL (programmation neuro-linguistique), de part sa dimension ludique et créative, est très bien accueillie par les enfants. Et le lâcher-prise, fondement de l’hypnose Ericksonienne, leur est beaucoup plus facile qu’aux adultes. Leur plus grande « souplesse », leur facilité à sortir des cadres, à accepter aussi bien le rationnel qu’à admettre le merveilleux, l’accès à l’imagination et au jeu qui n’a pas encore été bridé par le comportement « sérieux » imposé aux grandes personnes sont autant de ressources dont disposent ces petits patients pour avancer plus vite et plus facilement lors des thérapies.
Chez eux en effet on ne doit pas systématiquement d’abord vaincre la peur du ridicule, l’incrédulité, la peur de l’inconnu qui surgissent si fréquemment chez les patients adultes confrontés pour la première fois à des exercices de PNL ou à la transe hypnotique.
Au contraire, les enfants se laissent entraîner par (et même parfois précèdent) les suggestions hypnotiques du thérapeute, renforçant ainsi de manière significative leur efficacité et ce, quel que soit le domaine ou la problématique abordée, qu’il s’agisse de pipi au lit ou d’échec scolaire. Leur sensibilité au symbolisme, à la parabole est infiniment plus éveillée. Un enfant est donc bien plus réceptif, bien plus doué et apte à bénéficier de l’hypnose médicale ou de la PNL qui font beaucoup usage de l’allégorie.
Ainsi, énurésie, cauchemars, maux de ventre, terreurs nocturnes, timidité excessive mais aussi phobies, traumatismes, abus sexuels peuvent être traités en douceur, dans le cadre d’une thérapie ludique, respectueuse et rassurante.
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